Qu'est-ce que c'est ?

Appelé également réchauffement planétaire, c’est un phénomène d'augmentation des températures moyennes océaniques et atmosphériques, du fait d'émissions de gaz à effet de serre excessives. Ces émissions dépassent en effet la capacité d'absorption des océans et de la biosphère et augmentent l'effet de serre, lequel piège la chaleur à la surface terrestre.
97 % des scientifiques travaillant sur le changement climatique estiment que la Terre se réchauffe en raison des activités humaines.
Selon le GIEC (Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat sous l’égide de l’ONU) créé en 1988, le lien entre le dérèglement climatique et l’exploitation des énergies fossiles est extrêmement probable, c’est-à-dire avéré à 95%.
Depuis le début de la Révolution Industrielle, les températures moyennes sur terre ont en effet augmenté plus ou moins régulièrement. En 2016, la température moyenne sur la planète terre était d’environ 1 à 1.5 degrés au dessus des températures moyennes de l’ère préindustrielle (avant 1850).
Les premières suppositions sur l’effet de serre sont faites par le scientifique Jacques Fourier en 1824.
La première expérience de validation et de quantification précise de l’effet de serre est faite par le scientifique Svante Arrhenius à la fin du XIXème siècle. Dans les années 1890, il découvre qu’un air riche en gaz carbonique retient plus la chaleur des rayonnements solaires, ce qui conduit à une augmentation de la température de l’air. Il en conclut que si l’on rejette dans l’atmosphère de grandes quantités de carbone (à cause des activités industrielles fonctionnant par la combustion du charbon), l’air va se charger en CO2 et retenir plus de chaleur.
La prise de conscience du réchauffement climatique
Dans les années 60, plusieurs scientifiques vont montrer que les présomptions sur l’effet de serre s’avèrent en fait réelles. Charles David Keeling prouve par exemple que la concentration de CO2 dans l’atmosphère augmente progressivement grâce à ses mesures près de Hawaï.
Pendant encore plus d’une décennie, les preuves du réchauffement climatique s’accumulent dans la communauté scientifique au point qu’au milieu des années 1980, les 7 plus grandes puissances économiques mondiales (le G7) demandent à l’ONU de créer un groupe d’experts chargés d’étudier la question. C’est la première fois qu’il y a une vraie prise en compte et une vraie définition du réchauffement climatique comme problème public par les institutions internationales.
Si nous ne changeons pas notre mode de vie, les conséquences seront dramatiques.
Voici quelques unes des conséquences auxquelles nous pourrions être confrontés :
DES ÎLES PARADISIAQUES ENGLOUTIES
MIAMI, TOKYO, AMSTERDAM ENVAHIES PAR LES EAUX
DES OURAGANS ET CYCLONES PLUS INTENSES
DES RECORDS DE CHALEUR
DES ÉPISODES DE FROID POLAIRE EN EUROPE
DES FEUX DE FORÊTS PLUS FRÉQUENTS
AU MOINS 280 MILLIONS DE RÉFUGIÉS CLIMATIQUES EN 2050
EXPLOSION DE LA PAUVRETÉ D’ICI À 2030
RECRUDESCENCE DES MALADIES
ANIMAUX : UNE ESPÈCE SUR SIX POURRAIT DISPARAÎTRE
DISPARITION DE LA GRANDE BARRIÈRE DE CORAIL
LA FIN DES VINS DE BORDEAUX ET DE LA VALLÉE DU RHÔNE
LES TURBULENCES EN AVION PLUS FRÉQUENTES
Écologiquement vôtre,
L’équipe B’Green - Leslie
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