Nous serons environ 10 milliards d’êtres humains à l’horizon 2050. Ce constat amène à se demander comment nourrir une planète avec toujours plus d’habitants ?
La transition devra d’abord s’opérer au niveau de notre consommation de viande qui est à l’heure actuelle extrêmement polluante, la production d’un kilogramme de viande bovine émet 27kg de gaz à effet de serre. Le passage vers une alimentation favorisant davantage les produits naturels comme les végétaux, plantes, légumes et insectes est une voie afin de réduire notre empreinte sur la planète à cause de notre alimentation. L’organisation des experts pour l’alimentation et l’agriculture indique qu’une augmentation de 60% est nécessaire afin de subvenir aux besoins de la population mondiale d’ici 2050 qui sera de 10 milliards d’individus alors même que les changements climatiques ont un impact sur notre alimentation actuelle. La faim et la malnutrition devraient augmenter si aucune mesure phare n’est prise par la gouvernance mondiale alors que l'industrie agro-alimentaire représente 30% des émissions de gaz à effet de serre. L'alimentation "flexitarienne" cherchant à consommer plus de protéines végétales qu'animale est une solution à ce problème, ce mode de consommation met en avant les légumes, fruits et insectes afin d'avoir tous les apports nécessaires au bon fonctionnement de notre organisme.
Évoqués plus haut, les insectes serait la piste la plus viable afin de nourrir une humanité toujours plus nombreuse et voulant avoir un mode de vie toujours plus qualitatif. Les terres agricoles ont tendance à reculer et notre consommation en aliments avec des protéines à augmenter, en effet, de 1967 à 2010 la consommation de protéine à augmenter de 87%. Avec seulement 2kg de végétaux, on peut produire 1kg d’insectes alors qu’il faut 8kg de végétaux pour 1kg de bœuf réduisant ainsi drastiquement les besoins en eau que ce soit pour faire pousser la nourriture du bétail ou pour l’hydrater. Plus de 2 milliards d’êtres humains ont déjà recours à l’alimentation via les insectes principalement en Asie, Amérique du Sud et en Afrique. D’autres pistes comme celles des légumineuses et des algues sont en voie de développement afin de participer à une alimentation toujours plus riche et garantissant la bonne santé de l’espèce humaine.
Écologiquement vôtre,
L'équipe B'GREEN - Marc
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