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FASHION WEEKS ECO-RESPONSABLES?

Photo du rédacteur: B'GreenB'Green






Les acteurs des fashion weeks à travers le monde, de plus en plus conscients de leurs responsabilités et de l'impact de leurs shows sur l'environnement, font preuve désormais d'une bonne volonté « green ». L'industrie du textile et de la mode en général est l'une des plus polluantes au monde et les différentes associations et personnalités engagés pour l'environnement sont les premiers à dénoncer les impacts créés par ces marques réalisants plusieurs milliards d'euros chaques années. Des mesures ont donc été prises :


  1. UNE MODE PLUS RESPONSABLE

Les fashion weeks sont l'occasion de rassembler les plus grands fans de haute couture du monde afin d'observer avec admiration les nouvelles créations des créateurs. Mais une série d'éclats médiatiques qui pousse les acteurs du secteur à agir sans plus attendre pour plus de transparence. Ainsi, le British Fashion Council a annoncé très vite la création d'un département baptisé « Positive Fashion », chargé de réfléchir à une mode plus responsable écologiquement et plus à l'écoute en matière d'égalité et de diversité.

Et très vite, d'autre créateurs et marques ont suivi le pas : à Milan, la maison Gucci (propriété du groupe Kering) a fait, elle, de son défilé un enjeu central. Dans une interview accordée peu de temps auparavant au magazine britannique « Dazed & Confused », son président, Marco Bizzarri, n'hésitait pas à entrer dans les détails : « Le bois recyclé et le papier certifié par le Forest Stewardship Council seront utilisés pour la fabrication du décor et des invitations. En parallèle, les émissions de CO2 induites par les voyages en avion et les déplacements des 1 000 invités, des 900 techniciens, des mannequins, du personnel de production et des employés de Gucci seront compensées. » Une pratique qui permet aux entreprises d'équilibrer leur empreinte carbone en investissant dans des projets respectueux de l'environnement.


2. L'AVENIR DES FASHION WEEKS


Selon Stéphanie Calvino, fondatrice de la plateforme Anti_Fashion qui milite pour une industrie responsable, si réclamer l'annulation des fashion weeks est excessif, il existe cependant des solutions pour réduire leur impact : « Lorsque Chanel a ouvert sa maison, au début du XXe siècle, les défilés dans ses salons étaient indispensables pour présenter ses créations à ses clientes. Aujourd'hui, les multiples canaux de diffusion sur Internet ou les réseaux sociaux permettent d'envisager de nouvelles façons de communiquer pour les marques. Un défilé implique non seulement une forme de pollution, mais également des coûts faramineux. Les jeunes créateurs font souvent l'impasse, faute de moyens. Pourquoi ne pas imaginer que des grandes maisons mettent à leur disposition leur podium, comme une première partie lors d'un concert ? ».

Si l'industrie de la mode et du luxe est prête à assumer ses responsabilités concernant les défilés, il n'en reste pas moins que c'est un business très florissant. Selon la fédération, les fashion weeks de Paris génèrent chaque année pas moins de 10,45 milliards d'euros de retombées directes pour les marques et créent 5 000 emplois à temps plein. « Les défilés sont importants pour l'industrie, ce sont des moments uniques où toute la communauté se retrouve et échange. Les créateurs en ont besoin pour faire vivre et pérenniser leurs entreprises. En outre, rien ne remplacera les sensations, les émotions que peut procurer un show en temps réel », plaide Pascal Morand.


Paris sera toujours Paris...


Écologiquement vôtre,

L’équipe B’Green - Tom


 
 
 

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