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Marc

Cryptomonnaies et écologie

Dernière mise à jour : 16 déc. 2022

Entre le début de l’année 2020 et à 2021, la valeur totale du marché des cryptomonnaies est passé de 100 milliards à 3000 milliards de dollar soit une hausse de 3000% en un an.



L’essor des cryptomonnaies depuis une dizaine d’années est quelque chose qui n’a pas pu échapper à qui que ce soit. Le bitcoin, monnaie emblématique de cet écosystème décentralisé, relié à la technologie blockchain a permis une adoption massive de ces actifs virtuels. Mais alors que la valeur et les gains associés à ces actifs augmentent de façon exponentielle, il est désormais naturel d’étudier l’impact environnemental de ces innovations et les manières de le réduire au maximum. Il est assez communément pensé que les cryptomonnaies et plus particulièrement leur minage, le procédé de validation des transactions au sein de la blockchain, est très énergivore mais lorsque l’on étudie les choses davantage en profondeur la réponse est plus nuancé. La pollution que génère une cryptomonnaie est directement liée la technologie sous-jacente à cette dernière, deux modèles sont aujourd’hui centraux dans leur fonctionnement : le Proof of Work ou preuve de travail (POW) et le Proof of Stake ou preuve d’enjeu (POS). La POW nécessite un investissement important en matériels informatiques afin d’être en mesure de résoudre des problèmes mathématiques complexes et ainsi entraîner la création de blocs sur la blockchain. Le POS quant à lui, c’est l’acquisition de token de la monnaie et la mise en staking (une forme de séquestre) qui permet le minage des blocs avec beaucoup moins d’énergie. De grands écosystèmes tels que Ethereum mettent en place leur passage de la POW à la POS car plus qualitative et moins énergivore.



Toujours dans une recherche de réduction de l’empreinte écologique des cryptomonnaies, une fondation de régulation et de réduction de l’impact environnementale a été créée en avril 2021 en Suisse dont l’objectif est une empreinte carbone nul des cryptomonnaies horizon 2040. Une autre forme d’action est la création de cryptomonnaies éthiques, responsable et avec une faible pollution. Le SolarCoin en est le parfait exemple, il promeut la production d’énergie solaire ainsi que le financement de projets liés au développement durable aux États-Unis. À chaque MWh produit, le particulier ainsi que le producteur recevrons un SolarCoin dans leur portefeuille dématérialisé afin de les récompenser de leur action. Un autre coin, le PlasticBank vise à réduire la pollution plastique au sein des océans. Cette monnaie virtuelle valorise les déchets plastiques à un niveau supérieur par rapport au marché et aide à la construction d’usines de recyclage dans les zones du monde n’ayant pas les moyens financiers de le faire. Il est aussi mis régulièrement en avant le fait que le système des cryptomonnaies décentralisé est moins consommateur que celui de la finance traditionnelle avec les réseaux d’agences, le transport et la création des fonds monétaires ainsi que les multiples infrastructures mondiales.


Écologiquement vôtre,

L'équipe B'GREEN - Marc

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