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ClimWorks : Start-up dans le traitement du CO₂

Marc

L’amélioration de la qualité de l’air est un enjeu de santé public mondial majeur, on constate qu’il y a plus de 600 000 enfants qui meurent prématurément à cause de la pollution de l'air causée par l'activité humaine à travers le monde.



Christoph Gebald et Jan Wurzbacher ont fondé Climeworks en novembre 2009. Les deux fondateurs allemands étaient camarades de classe en génie mécanique et avaient travaillé avec des technologies pour le CO₂ chimique et physique dans le cadre de leurs études et de leurs doctorats ultérieurs. ClimeWorks est donc une start-up Suisse, spécialisée dans la fabrication de solutions consistant à aspirer le carbone présent dans l’air avec l’aide de machines d’aspiration équipées de multiples turbines chargées de récupérer le CO₂. Son objectif est de retirer 1 % du dioxyde de carbone émis dans le monde d’ici à 2025. Dans la poursuite de cet objectif ambitieux, la start-up à nouer des partenariats avec de grands groupes comme Audi qui a permis l’accélération de la mise en place de la solution et une commercialisation plus rapide tout cela en étroite collaboration avec l’office fédérale de l’énergie. Cette mise en lumière du projet a permis dans le même temps une importante levée de fonds de l’ordre de 27 millions d’euros qui seront alloués à la création des 250 000 usines nécessaires à l’atteinte de l’objectif fixé en 2025. À noter également, le partenariat entre ClimWorks et Coca Cola HBC visant à utiliser le CO₂ afin de gazéifier l’eau minérale suisse appartenant à la marque Valser.



Le fonctionnement de cette solution est la suivante :


1) L’air est tout d’abord traité afin de récupérer uniquement CO₂ et ainsi de permettre de renvoyer l’air purifié dans notre environnement. L'air est aspiré par un ventilateur situé à l'intérieur du collecteur. Une fois aspiré, il passe à travers un filtre situé à l'intérieur du collecteur qui piège les particules de dioxyde de carbone. Lorsque le filtre est complètement rempli de CO₂, le collecteur se ferme et la température monte à environ 100°C. De cette manière, le filtre libère le CO₂ et nous pouvons enfin le collecter.


2) Le CO₂ “brut” restant est ensuite conduit vers une machine chargée de le minéraliser avant de l’envoyer profondément dans le sol au sein des pores des formations rocheuses situées en profondeur, où le dioxyde de carbone est physiquement piégé puis stocké de manière permanente. C'est une solution entièrement naturelle et sûre puisqu'elle ne fait qu'accélérer un processus naturel, de plus elle est permanente, car stable pendant des millénaires. Le CO₂ est donc ainsi progressivement transformé en roche.



Si la solution venait à être implantée à travers le monde et plus particulièrement dans les grandes aires urbaines concentrant la majorité des émissions, cela pourrait représenter plusieurs millions de tonnes CO₂ en moins dans notre atmosphère chaque année.


Écologiquement vôtre,

L'équipe B'GREEN - Marc

 
 
 

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